mercredi 28 novembre 2007

Tarot - Le Tarot de l Ange liberte




Cet apres midi j ai eue l agreable surprise
de faire un echange de tirage. Un swap a deux
J ai ainsi decouvert deux tarots: le Tarot persan de Madame Indira et
le tarot de l'ange liberté.
Je ne peux pas dire enormement de choses sur
le premier si ce n'est que les couleurs sont simples, les dessins clairs et propres,
il n y a pas de systeme comme le tarot de Marseille, ce qui est une de ses cractéristiques.
Parlons plutot du tarot de l'Ange liberté, qui m'a beaucoup plus car il a de grandes cartes,
plus grande que la taille d'une main!
Les dessins sont fascinants, et ne manquent pas de details! Certaines cartes ont des couleurs très pastel; et les rares cartes qui ne sont pas douces, ont un caractère très vivant a l'instar de beaucoup de jeux qui lorsqu'ils decrivent la 13ieme carte par exemple deviennent tres noirs.
Le systeme est celui du tarot de Marseille, à ceci près qu'il y a 22 et non 23 cartes.
Nous l avons utilisé pour completer le premier tirage, en dans ce cas ci, son utilisation a été simple et opportune. Etant donné le peu de cartes que comprend ce jeu, il apporte les reponses essentielles pour certains tirages concrets.
Nous avons procédé en tirant quatre cartes sur quatre question:
° Quoi?
° Vers où?
° Comment ?
° Pourquoi

Le petit manuel qui vient completer les explications saura être apprécié par les âmes poétes, car il fait des references ci et la a Victor Hugo ou Baudelaire.
Peut-être deplaira-t-il a ceux qui desirent plus d encrage, encore une fois en raison de la presence de 23 cartes et son côté très inspiré.
Voici quelques phrases qui apparaissent dans l'introduction qui explique la naissance de ce tarot:
"Il lui fallait se reconstruire, repartir à zéro, pour pouvoir remonter vers la lumière. Outre les différentes aides, souvent miraculeuses, qu'elle pouvait recevoir, d'autres manifestations, plus subtiles, se sont offertes à elle, comme la découverte et la lecture d'un poème de Victor Hugo qui fait partie du recueil La Fin de Satan et qui s'intitule L'Ange Liberté. Ce poème la transporta tant il décrivait, à travers le lyrisme propre à Victor Hugo, ce qu'elle était en train de vivre.
Sur La Fin de Satan, Marcel Raymond écrivait, dans Hugo Mage (Génies de France, La Baconnière) : "La Fin de Satan est le poème du pardon, de la rédemption…(de Satan, il ne reste qu'une plume blanche que Dieu sauve : - Ne jetez pas ce qui n'est pas tombé). De cette plume fécondée par un rayon naîtra l'ange qui portera le nom de Liberté. C'est l'ange Liberté, échappé à la damnation, qui pénètrera peu à peu de sa flamme l'univers nocturne, l'élèvera, le transfigurera jusqu'à l'Etre absolu…Cette croyance au salut de l'univers et de l'humanité fait vivre Hugo, nourrit son espérance…" (Pages 182 à 184). C'est exactement ce que Myrrha vivait et ce poème s'intégra dans le symbolisme de sa vie.

A la même époque, alors qu'elle marchait dans le boulevard Sébastopol, toujours désespérée, elle se trouva devant un magasin, lequel se situait juste en face de la rue du Cygne. Dans la vitrine, elle vit une composition qui fit résonance en elle : un ange se penchait vers une personne qui lui tendait la main. L'ange semblait apporter sa protection à l'être en contrebas. Venant avec l'apparition de l'Ange Liberté dans sa vie, cet ange était porteur d'espoir et elle sut alors, à travers ces "coïncidences", que le moment de la remontée était arrivé. Le miracle de la vie commençait à opérer à nouveau – si tant est qu'il n'ait jamais cessé, même dans les heures sombres – et la magie de la création avec lui.

Cette remontée progressive de Myrrha vers sa nouvelle vie se traduisit à travers les peintures qui allaient constituer les lames d'un Tarot, chacune de ces peintures étant une étape de ce cheminement intérieur accompagné par le travail thérapeutique : la connexion entre son monde intérieur et le monde extérieur était rétablie."